Droit de mutation
En vertu des dispositions de la Loi concernant les droits sur les mutations immobilières (L.R.Q., c. D-15.1), les municipalités doivent percevoir une « taxe » sur le transfert du droit de propriété de tout immeuble situé sur leur territoire. Ce droit doit être assumé par l’acquéreur de l’immeuble et est exigible à compter du 31e jour suivant l’envoi d’un compte à cet effet.
La base d’imposition du droit sur mutation est le plus élevé des montants suivants :
- Valeurs au rôle d’évaluation foncière (multipliées par le facteur comparatif déterminé pour l’année pendant laquelle le transfert est effectué)
- Du prix payé (contrepartie fournie pour le transfert)
- Le montant de la contrepartie stipulé pour le transfert de l’immeuble (généralement, il s’agit du montant inscrit dans l’acte de vente)
Le calcul du droit est effectué conformément aux paramètres suivants :
Tranches d’imposition |
Taux |
---|---|
0 $ $ à 58 900 $ | 0,5 % |
55 201 à 294 600 $ | 1 % |
276 201 $ à 500 000 $ | 1,5 % |
500 001 $ à 1 000 000 $ | 2 % |
1 000 000 $ et plus | 3 % |